17 Cours
Matières théoriques
Le cours interroge les modes de réappropriation du système référentiel des principes esthétiques et des concepts antiques donnant lieu à des formes et des spatialités nouvelles, dès le XVe siècle, avec la Renaissance italienne, le classicisme, le néo-classicisme et l'historicisme éclectique du XIXe siècle. Le cours donne également un aperçu sur les théories et les pratiques plus récentes, jalons de l'architecture moderne et contemporaine.
Matières théoriques
La terre, depuis toujours, a été considérée par l’homme comme un bien qu’il a cru inépuisable. L’homme, de plus en plus intelligent, de plus en plus puissant, maîtrise peu à peu des éléments naturels. Les possibilités de l’action humaine s’accroissent rapidement et l’homme puise de plus en plus de son capital terrestre (la terre est devenue inépuisable avec l’accroissement de l’exploitation des richesses naturelles, l’équilibre est rompu : genèse des problèmes et mêmes des catastrophes (pollution, bruits,…).
De plus en plus, les études menées sur le fonctionnement du milieu naturel, sur les fragiles équilibres biologiques font prendre à l’humanité que la terre peut être une richesse finie, et que surtout l’homme est un des éléments d’une machine complexe (la terre) et d’un système plus large. En effet, nous faisons partie intégrante active de ce qu’on appelle le système vivant, le système du monde. Cette prise de conscience a été d’abord celle des scientifiques, peu à peu celle des décideurs, des concepteurs (en particulier, les architectes)
L’architecte doit saisir cet enjeu : la conception architecturale n’est pas simplement une boite noire mais l’architecte est un créateur inscrit dans un jeu de conventions avec lequel il doit composer, l’architecture est un terrain de rencontre où maintes disciplines viennent donner leurs apports sur les plans conceptuel et du vécu…l’architecte ne doit en aucun cas être indifférent face aux mutations de ses environnements naturel et bâti, champ ou théâtre de son action…
Objectifs du cours
- approcher la notion d’environnement et faire apparaître les relations, à la fois simples et complexes, qui conditionnent l’homme, l’habitat et l’environnement.
- comprendre que l’acte d’aménager implique la protection des différents patrimoines ruraux, urbains et paysagers.
- saisir que l’écologie n’est qu’une prise de conscience et une attitude qui place les écosystèmes au centre de ses réflexions.
- L’architecte est l’interface.
Le cours "Initiation à l’anthropologie et aux sciences humaines et sociales" (Code M144) est destiné aux étudiants de la 1ère année architecture.
Sachant que ce cours, cherche à comprendre, avant tout, ce que c’est l’espace en sciences sociales ; il faut savoir qu’il est intéressant de prendre en considération les différentes disciplines et recherches qui ont tenté d’élaborer des outils et des notions capables d’expliciter l’interaction entre la culture, les hommes et l’espace qui les supporte et qui les enveloppe.
Parmi toutes les notions existantes, nous avons retenu celles qui nous semblent les plus pertinentes et les plus en rapport avec le contenu du cours. C’est-à-dire celles qui ont tenté de répondre aux questions suivantes : comment la sociologie et l’anthropologie urbaines approchent-elles l’espace ? quel est le sens de l’action humaine engagée dans cet espace ? quel statut accordé à l’interprétation que les hommes donnent à leur relation avec cet espace, à leur place dans cet espace ? dans quelle mesure l’espace apparaît comme une expression d’un code social et reflet des identités et des cultures des hommes qui l’occupent ?